Groupes de Recherche de la SFPPG
Les Groupes de Recherche de la SFPPG contribuent à la réalisation de ses missions qui sont, selon ses statuts, de :
- réunir des praticiens de la psychothérapie psychanalytique de groupe et ceux qui s’intéressent aux techniques d’investigation, de formation et de thérapie qui s’en inspirent ;
- promouvoir les recherches théoriques ;
- définir et préserver la qualité de la formation des psychothérapeutes de groupe et la déontologie de la pratique ;
- contribuer à la formation et au perfectionnement des praticiens de la psychothérapie psychanalytique de groupe.
Ces groupes de recherche sont ouverts à ses membres et à des personnes extérieures à la SFPPG. Pour les membres, les frais de participation aux groupes de recherche sont inclus dans la cotisation annuelle. Il sera demandé aux non membres de la SFPPG une participation annuelle de 30 €, à régler par chèque à l’ordre de la Sfppg.
Groupes ouverts
Région Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux)
-
Créativités dans les dispositifs de groupe (Clarisse Vollon)
Région Ile de France (Paris)
- « Le « Tiers » et le Groupe » (André Sirota)
- Le séminaire » Corps et groupe » (Édith Lecourt & Danièle Toubert)
Région Languedoc-Rousillon (Perpignan)
- « Groupe, Inconscient et Sexualité » (Hélène Solans & Jean-Pierre Vidal)
Région Provence Alpes Côte d’Azur (Hyères)
- « La différentiation en psychothérapie psychanalytique de groupe, de couple et de famille » (Pierre Benghozi)
Région Rhône-Alpes (Lyon)
- « Cliniques groupales : les dispositifs et la groupalité psychique » (Denis Mellier)
Proposition de création :
A Hyères
- « La différentiation en psychothérapie psychanalytique de groupe, de couple et de famille » (Pierre Benghozi)
Si vous êtes intéressé(e) à participer à un de ces groupe, vous pouvez prendre contact avec le responsable du groupe
Si vous êtes intéressé par la création d’un groupe vous pouvez prendre contact avec Denis Mellier, ou Philippe Robert, à la SFPPG.
Région
Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux)
Créativités dans les dispositifs de groupe
Responsable : Clarisse VOLLON
Argument :
La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sociales inédites en France et dans le monde, forçant chacun et chacune d’entre nous à modifier son quotidien, réorganisant profondément nos espaces intime, privé et public. Les cliniciens ont pu observer depuis 2020 des initiatives créatives dans les différents environnements groupaux : dispositifs de soins, dispositifs de recherche, thérapies familiales, réunions d’équipes, analyses des pratiques, supervisions etc… Comment penser l’émergence de ces initiatives et plus largement le processus créateur dans les groupes ? Dans la littérature psychanalytique, la question de la créativité a été abordée sous le prisme de la sublimation dont le fonctionnement se comprend à partir du traumatisme de la séduction (Freud, 1923). Soixante ans plus tard, Anzieu propose de distinguer la notion de créativité et celle de création. Il définit par création une invention spécifique qui répond à deux critères : l’apport d’un contenu nouveau et la reconnaissance potentielle de cet apport par un public et envisage le processus de création comme un état de saisissement (Anzieu, 1983). Pour autant, peu de travaux traitent des spécificités du processus créateur dans les groupes (Vollon, C. & Gimenez, G., 2022). Ainsi, le groupe de recherche Créativités dans les dispositifs de groupe a pour objectif général de questionner et étudier le processus créateur dans les groupes. Il articulera son travail, entre-autre, autour des questions suivantes : Comment définir le processus créateur en groupe ? Quelles sont les conséquences topiques, dynamiques et économiques de la mobilisation de la créativité groupale dans les environnements intra, inter et transpsychiques ? Comment penser les notions de cadre thérapeutique et de dispositif de groupe à la lumière du processus créateur ? Quelles sont les enjeux thérapeutiques de la créativité en groupe ? Comment penser le positionnement psychique du clinicien lors de l’émergence d’un processus créateur en groupe ?
Méthode de travail :
Les participants du groupe de recherche Créativités dans les dispositifs de groupe sont invités à élaborer collectivement en début d’année une problématique autour de la question du processus créateur dans les groupes. Ils ont pour objectif de répondre à cette problématique à partir d’un travail de recherche théorico-clinique en s’appuyant sur une lecture et une analyse approfondie de la littérature anglo-saxonne et francophone de la psychanalyse des groupes ainsi que les expériences cliniques groupales de chacun.
Les journées scientifiques internes ainsi que le colloque annuel de la SFPPG sont l’occasion de présenter l’avancée des travaux menés par le groupe de recherche Créativités dans les dispositifs de groupe. La rédaction d’articles est également une modalité de communication envisagée.
Ce groupe s’adresse prioritairement à des professionnels soignants disposant d’une expérience dans la clinique des groupes et souhaitant s’inscrire dans une démarche de recherche. Le groupe est également ouvert aux chercheurs et jeunes chercheurs s’intéressant à la créativité dans les groupes.
Le mode de travail est hybride, un nombre de places limité sera réservée à des participants qui ne résidant loin de Bordeaux.
Nombre de participants :
Le groupe de recherche accueille entre 6 et 8 participants.
Périodicité & Calendrier :
Les réunions ont lieu le jeudi soir de 20h30 à 22h30 tous les deux mois
Ville & Lieu : Cabinet Mondésir, 62 Avenue de la Marne, 33700 Mérignac.
Prendre contact avec :
Clarisse VOLLON : 06 40 45 53 52, vollonclarisse@gmail.com
Région Ile de France (Paris) : deux Groupes
Le « Tiers » et le Groupe
Responsable : André SIROTA
Argument :
« L’individu (…) mène une double existence : en tant qu’il est à lui-même sa propre fin, et en tant que maillon d’une chaîne à laquelle il est assujetti contre sa volonté ou du moins sans l’intervention de celle-ci. » (Freud, 1914)1.
1 Freud, S. 1914. Pour introduire le narcissisme, La vie sexuelle. Paris, PUF, 1969, p. 85.
2 Kaes R. 1987. Le malaise du monde moderne et l’expérience transitionnelle du groupe, Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, 7-8, p.153.
3 Winnicott,D. W. 1951. Objets transitionnels et phénomènes transitionnels, De la pédiatrie à la psychanalyse. Paris Payot, 1969, p. 183.
4 Sirota A. 1998. Des espaces culturels intermédiaires, la scène sociale, Revue internationale de psychosociologie, 9, p. 91-107.
5 Falla W. & Sirota A. 2012. Être et faire avec les autres, Faire équipe, Nouvelle Revue de Psychosociologie, érès, N° 14, p. 175-191.
En soulignant d’autres dimensions de l’existence, je propose un complément à cette pensée freudienne ; l’individu mène une autre double existence, en effet, puisqu’il est un être unique et original toujours en devenir en tant que sujet socio-historique par la médiation de son récit familial intériorisé et en même temps maillon d’une chaîne de groupes emboités actuels à laquelle il est assujetti.
Cette autre double existence fait de lui un sujet original pensant et souffrant en même temps que sujet social et politique, et à ce titre coauteur, malgré lui, de ce qui advient dans le monde, il peut devenir actif s’il se déprend en pensant avec d’autres, par le travail de culture et d’affiliation délibérée, accédant ainsi pleinement au tragique et au sublime de la condition humaine et de la sienne propre, oscillant, sous l’effet de la dualité pulsionnelle, entre création et destruction.
C’est ce que souligne René Kaës (1987)2. « Comme toute modernité, notre modernité est essentiellement la culture que nous élaborons à partir des ruptures que nous avons à vivre avec les générations qui nous ont précédés », si, tout en restant en continuité avec eux mais autrement re-liés par une affiliation active et non soumise, nous voulons vivre avec notre époque et agir de façon appropriée en relation avec nos contemporains, notre environnement. Selon Winnicott (1951)3, l’individu est animé par tension énigmatique suscitée par la mise en relation de la réalité du dedans avec la réalité du dehors, dont on ne se libère jamais complètement. Quand cette tension se fait ressentir un peu plus qu’à l’habitude, c’est sans doute qu’une mise en turbulence interne inconnue ou insoupçonnée advient. Elle est source de données qui poussent à ce travail incessant entre ce qui se conçoit subjectivement et ce qui se conçoit objectivement rendant possible le processus de pensée de l’effort d’objectivation.
La complexification continue du monde comme la découverte incessante de la complexité interne à la vie psychique, avec l’énigme des rapports soi/non-soi et des processus d’internalisation comme d’expulsion hors de soi font que penser les choses de la vie ne peut se faire sans des instances spécifiques, ou espaces culturels intermédiaires4 et la participation de tiers externes pour garantir les conditions du travail de culture ou de penser.
Parfois, des équipes instituées font appel à des psychanalystes de groupe. Ceux-ci proposent évidemment la création de lieux spécifiquement voués à parler et penser avec les autres. Pour qu’un groupe investisse cet espace, c’est la qualité de présence de l’analyste qui l’accompagne, qui permet au groupe de l’investir comme « tiers ».
Quels sont les types d’investissements réciproques originaux qui font sortir de l’immobilité et des impasses psychiques et sociales où se tiennent parfois une équipe et ses membres, une institution, du fait d’un imaginaire prescrit des relations de travail ? Qu’est-ce qui est possible ou pas, selon que l’analyste sollicité est extérieur ou intérieur à l’organisation ? Quel est le travail d’écoute et de parole d’un tiers externe invité auprès d’une équipe dont chacun des membres dit avoir pour exigence partagée d’être et de faire avec les autres et non sans les autres, voire contre les autre ? (Falla & Sirota, 2012)5
S’intéresser aux ensembles sociaux emboîtés et aux projections dans les instances des mondes externes de quelque chose des mondes individuels internes est un impératif pour la psychanalyse et ses développements dédiés au sujet, le sujet inconscient certes, mais aussi au sujet du groupe, au sujet en relation, au Soi et au Non-soi, au sujet considéré avec son environnement comme le souligne Winnicott, tant nous savons que la qualité de présence d’un « soignant », psychanalyste ou pas, dépend de ce qui circule entre les ensembles sociaux ou groupaux emboîtés, entre les sujets qui s’y engagent, de leurs capacités à être en contact avec leur intimité et à en dire quelque chose en adressant leurs paroles à quelqu’un et à plus d’un autre en même temps.
Quels sont les dispositifs et les règles du jeu propices à un tel travail culturel utile à l’augmentation du territoire psychique (Nathalie Zaltzman) de chacun dans des mouvements en relation avec les autres, afin que cette tiercéité puisse être créée-trouvée, que l’analyste puisse être investi comme tel avec le groupe, et afin que l’existence de cette instanciation produise les conditions d’une efficacité symbolique ? Ce qui suppose qu’elle soit à la fois garantie et laissée « vide ».
Quels sont les présupposés théoriques et, bien sûr, les valeurs éthiques qui autorisent à se risquer et à se nommer soi-même comme « tiers » ? De quelles parts de rêve d’un nécessaire dépassement heureux et héroïque, cette instanciation le la tiercéité dépend-elle ? Sur quelle nécessaire et périlleuse illusion, sur quelle idéalisation prend- elle appui ? Une avancée peut être observée quand, par exemple, l’individu découvre que sa liberté intérieure et sa liberté extérieure augmentent quand ces deux libertés consubstantielles augmentent pour les autres aussi.
Qu’est-ce qu’exige de celui qui la prend, cette responsabilité clinique — si enviée, si complexe ou si obscure — auprès des autres ?
Quelles parts contre-transférentielles sont mobilisées ? A quelles résonances entre narcissisme de mort et narcissisme de vie (André Green) est-on renvoyé dans un tel contexte et pour un tel travail, tant du côté des participants que du côté de l’analyste ?
Ce groupe de travail et de recherche de la SFPPG a l’ambition de faire avancer ces questionnements.
La méthode de travail de base :
– Lors de chaque début de réunion du groupe de travail et de recherche, nous commençons par échanger sur les textes écrits par un ou deux membres du groupe à partir de ce qu’elles ou qu’ils ont perçu ou ressenti au cours des échanges de la séance précédente. Ce texte est adressé aux participants une semaine ou quelques jours avant la réunion concernée.
– Puis, nous travaillons sur un texte écrit par un membre du groupe — ou co-écrit — quel que soit le centre de gravité de ce texte, qu’il soit, par exemple, une partie d’un travail de thèse ou bien un écrit relatif à une ou des situations de prise de responsabilité de « tiers » auprès de groupes. Ce texte est adressé aux participants huit jours avant la date de réunion concernée.
– Chaque participant assure périodiquement une restitution à l’aide d’un texte rédigé après-coup, se situant sur un registre ou un autre. Il n’y a pas de bonne forme indiquée. C’est une restitution « libre ». L’écrit est envoyé à tous les participants quelques jours au moins avant la séance suivante.
– En principe, l’engagement à présenter une situation ou une élaboration est pris antérieurement et non le jour même où l’on en parle et donne lieu à une préparation personnelle.
– Des textes publiés sont proposés à la lecture de chacun.
– Bien sûr, ce qui est relaté, évoquant des noms d’institution et de personnes appartient à celle ou celui qui le dit et à personne d’autre. Cela va de soi, mais cela va mieux en le disant. Prononcer des noms n’est pas nécessairement utile au travail d’analyse et d’élaboration, mais ce peut l’être aussi. Cette règle de discrétion est donc importante.
Composition du groupe :
Après le congrès des 50 ans de la SFPPG (mars 2013) et le 1er Congrès International de la Psychologie en Océanie (nov. 2013) organisé par le Collège des Psychologues de Nouvelle Calédonie le Groupe de travail et de recherche du Centre Georges Devereux, qui a pour nom « Clinique de la multiplicité » animé par Lucien Hounkpatin et le groupe de la SFPPG qui a pour nom, « Le tiers et le groupe » ont décidé de travailler ensemble. La partie du groupe de recherche et de travail de la SFPPG accueille des membres et des non membres de la SFPPG. Le groupe compte actuellement 21 participants.
Périodicité, jour et horaire
Le groupe est réuni environ une fois par mois environ,
Le lundi soir de 19h30 à 22h.
Lieu des réunions :
Consultation du Centre Georges Devereux 5, rue Clauzel 75009 – Paris, dans les locaux du 3e Intersecteur Infanto-Juvénile de l’Établissement Public de Santé de Hôpital de Maison Blanche – « l’Espace Ados » (Ligne 12, Saint-Georges ou Notre-Dame de Lorette ; la ligne 7, station Le Pelletier et marche à pieds)
Les dates : à contacter les responsables
Pour pendre contact écrire à :
Lucien Hounkpatin, odide9@gmail.com
ou André Sirota, a.sirota@orange.fr
Le séminaire « Corps et groupe »
Responsable : Édith Lecourt & Danièle Toubert
Origine : Ce séminaire a été mis en place en octobre 2017 à la suite du séminaire universitaire d’Édith Lecourt. Plusieurs des jeunes docteurs s’y retrouvaient par leur intérêt et recherches personnelles sur l’approche psychanalytique des groupes dans des pratiques qui impliquent le corps et, pour certains aussi, la dimension esthétique. Ils ont été rejoints par les membres de la SFPPG intéressés.
Thème : le choix du thème « corps et groupe » rejoint le besoin d’une réflexion sur la place du corps physique, en présentiel, face aux mouvements de dématérialisation, au corps virtuel. Il rejoint aussi la nécessité de travailler la question du sexuel dans le groupe (à la suite des journées de la SFPPG consacrées une fois à ce sujet).
Comment l’individu fait-il/trouve-t-il/prend-t-il sa place dans le groupe ? Comment est géré l’espace-temps partagé ? Quelle place prennent les perceptions corporelles en groupe ? Comment le corps de l’analyste est-il impacté par le groupe/impacte-t-il le groupe ? etc.
Particulièrement : que se passe-t-il quand le corps semble avoir une place centrale (par exemple dans les groupes avec des grands handicapés- physiquement handicapés, ou sans parole – , ou encore dans des groupes autour d’une technique corporelle)
Méthodologie : nous partageons des lectures, des études de cas, des recherches en cours.
Mais nous partageons aussi un vécu de groupe : une pratique physique (optionnelle), un repas.
Le dispositif : Le séminaire se développe sur une journée complète, le samedi, cinq fois dans l’année, 8h-16h.
Le corps est invité dans deux options facultatives : en début de matinée
- Un jogging (lorsque le temps le permet) aux Buttes Chaumont
- Un cours de yoga (1)
Cette « mise en corps en groupe » est suivie de la réflexion (à partir de 10h) entre coupée par le repas pris ensemble dans un restaurant proche, au choix du groupe.
Encadrement : Édith Lecourt et Danièle Toubert-Duffort, membres de la SFPPG
Les participants : une dizaine de cliniciens, cliniciens/chercheurs
Le lieu : Paris 19, un cabinet de l’un d’entre nous près du parc.
Pour s’associer (nombre de places limitées) contact : edith.lecourt@wanadoo.fr
- Cours donné par Édith Lecourt, professeure à la FNEY (Fédération Nationale des Enseignants de Yoga)
Région Languedoc-Rousillon (Perpignan)
Groupe, Inconscient et Sexualité
Responsables : Hélène SOLANS & Jean-Pierre VIDAL
Argument :
“Il n’y a de réalité intérieure inconsciente qu’individuelle…”
Dans le groupe, à quel inconscient avons-nous affaire ? Pour la psychanalyse, il n’y a qu’un inconscient, celui-ci est “sexuel” et par conséquent ne peut être dissocié de l’individu et de ses refoulements. En outre, la sexualité est enracinée dans le biologique. Dans le groupe (entité qui n’a pas de corps biologique), le psychanalyste qui est amené à intervenir ès qualité, à l’écoute de quel “inconscient” peut-il être ?
Par ailleurs, on a pu noter que “les groupes… se fondent sur l’exclusion de la question du sexuel, et particulièrement de la question que recèle en son fond le sexuel : celle de la différence.” Jusqu’ici le groupe familial était le seul groupe humain fondé par la sexualité agie d’un couple et la différence des sexes. Les familles «monoparentales», « homosexuées »…ne mettent-elles pas à mal cette définition du groupe famille par le sexuel ?
Méthode de travail :
Discussion autour d’une vignette clinique rapportée par un membre du groupe et faisant l’objet d’une observation spécifique de la dynamique groupale induite. Cette observation relative aux effets de groupe, supposés en lien avec la thématique, donne lieu à un compte rendu écrit sur lequel nous travaillons et qui prolonge notre approche théorique.
Périodicité & Calendrier :
Les réunions ont lieu le samedi matin de 9 h à 12 h tous les deux mois
Ville & Lieu : IUFM, 3 avenue Alfred Sauvy. Perpignan.
Prendre contact avec Jean-Pierre Vidal : ?:04 68 66 53 18
et Jocelyne Liger : liger.jocelyne@orange.fr
Région Provence Alpes Côte d’Azur
La différentiation en psychothérapie psychanalytique de groupe, de couple et de famille
Responsable : Pierre BENGHOZI
Argument :
Notre recherche porte sur les psychothérapies brèves de groupe.
Elle met au travail les hypothèses formulées dans le cadre d’une recherche sur « les groupes effet-mères ».
Ce sont des psychothérapies psychanalytiques de groupe dont le dispositif précise au départ une durée limitée dans le temps. Le groupe est fermé.
Nous nous interrogeons particulièrement sur la construction transféro-contretransférentielle de ce qui s’y déploie alors que la mise au travail de deuil est incorporée dans le cadre. C’est notre hypothèse. Nous en interrogeons l’incidence sur le processus, sur les indications.
Qu’en est-il alors de la dynamique séparation individuation ?
Quelle particularité du cadre groupal pour ce type de dispositif ?
Quelle pertinence dans la clinique de l’autisme et en psychosomatique, dans la clinique de l’enfant, de l’adolescent, en Institution ?
Quelle place pour les médiatisations dans ce cadre ?
Ville et lieu des réunions : à HYÈRES
Pour prendre contact écrire à Pierre Benghozi pbenghozi@wanadoo.fr
Région Rhône-Alpes (Lyon)
Cliniques groupales : les dispositifs et la groupalité psychique
Responsable : Denis MELLIER
Argument :
Dans ce groupe de recherche la clinique propre aux situations groupales est mise au travail. Nous tentons d’explorer et de préciser, à partir des pratiques singulières de chacun, le mode de surgissement du groupal et de la groupalité psychique. Comment envisager la particularité du dispositif utilisé, les effets de cadre et de contenance, les enjeux intra, inter et transpsychiques mobilisés par la situation, les fantasmes organisateurs du groupe, la problématique du transfert et du contre-transfert ? Comment ce qui se présente dans le groupe peut-il être en phase avec la qualité même des groupes internes des sujets ?
Historiquement ce groupe date de mars 1999, il a débuté avec l’aide de René Kaës et Monique Dupré la Tour en a assuré la responsabilité pendant plusieurs années. Nous ne rédigeons plus les comptes-rendus qui étaient réalisés après chaque séance, mais nous avons gardé cette ouverture à toute clinique groupale et le colloque sur « La groupalité » organisé à Lyon nous a confortés dans cet axe de travail. Ainsi actuellement nous travaillons à partir d’une clinique issue de dispositifs très différents comme l’analyse de groupe d’enfants, la thérapie familiale psychanalytique, la thérapie de couple, le groupe d’analyse de la pratique, la supervision d’équipe, l’observation du bébé dans sa famille, des actions de formation ou des situations cliniques institutionnels qui donnent à penser. L’attention restée portée, en-deçà de ces différentes formes d’intervention, sur le travail psychique proprement inter/trans/subjectif en jeu. C’est ce qui fait la spécificité de notre approche.
Ce groupe s’adresse à des cliniciens, « psy » référé à la psychanalyse et ayant des pratiques et des intérêts pour tout champ groupal.
Méthode : Travail à partir de situations cliniques apportés par les participants, la dernière séance est réservée à un travail de « reprise » ou de synthèse de l’année.
Périodicité : 5 fois par an
Date : Les lundis de 20h 30 à 22h 30
Lieu: Cabinet de psychologie clinique, Lyon 7e (métro Jean Macé)
Pour pendre contact avec Denis MELLIER :
denis.mellier5@free.fr